Lundi 16 mars, dans une deuxième allocution solennelle au Peuple français, le Président de la République nous a tous enjoints à faire preuve de responsabilité et de discipline pour conserver une distanciation sociale et limiter au maximum nos déplacements. Il a annoncé qu'à partir du mardi 17 mars à midi des mesures de confinement devront être observées et ce pendant au moins 15 jours. Respecter scrupuleusement ces règles est le moyen le plus efficace de ralentir la propagation du covid-19.
Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, s'est exprimé dans la foulée lundi soir et mardi matin pour préciser le cadre de ces mesures et a appelé au civisme collectif. Le message est clair : "Pour sauver des vies, restez chez vous".
Bien sûr, quelques exceptions peuvent être tolérées.
Je les ai énoncées hier. Je les répète aujourd’hui car nous avons besoin dans cet instant de clarté et de pédagogie ⬇️ pic.twitter.com/HHewVhSriw— Christophe Castaner (@CCastaner) March 17, 2020
Durant tout le temps que durera le confinement, 100.000 policiers et gendarmes seront déployés sur l'ensemble du territoire. Leur mission consistera à vérifier que chaque personne, particulier ou professionnel, est bien en possession d'une attestation dérogatoire de déplacement en cas de sortie. Ce document obligatoire à présenter aux forces de l'ordre en cas de contrôle est à télécharger ici.
Les déplacements sont interdits sauf dans les cas indiqués sur le site du Gouvernement. Un arrêté pris le 15 mars dernier liste quant à lui les lieux et établissements ne pouvant plus accueillir de public jusqu'au 15 avril 2020.
Dans son allocution du lundi 16 mars, le Président de la République a également exprimé avec force que l'Etat jouera pleinement son rôle aux côtés des entreprises et de leurs salariés, mais aussi des indépendants, afin de prévenir toute casse économique et sociale.
Face au COVID-19, aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de la faillite ; aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources. pic.twitter.com/WwZ6qmMvz9
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 16, 2020
▶ 45 Mds € d’aides directes immédiates pour les entreprises et les salariés.
▶ 300 Mds € de garanties de l’État aux prêts bancaires des entreprises (1000 Mds € au niveau de la zone euro).Avec ce plan massif de soutien, aucune PME ne doit manquer de trésorerie. #COVID19 pic.twitter.com/vIeY3ibaST
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) March 17, 2020
Nous créons un Fonds de solidarité de 1 milliard d'€ pour aider les plus petites entreprises, les indépendants, les micro-entreprises qui ont perdu plus de 70% de chiffre d’affaires entre les mois de mars 2019 et mars 2020. Ils toucheront un forfait de 1500€. #RTLMatin
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) March 17, 2020
Bruno Le Maire était l'invité de la Matinale de la RTL ce mardi 17 mars. Il a détaillé l'ensemble du plan de soutien à l'économie mis en place par le Gourvernement. Cliquez pour réécouter le ministre de l'Economie.
Les aides exceptionnelles mises à la disposition des entreprises pendant l'épidémie de Covid-19 sont aussi accessibles aux associations employeuses et à leurs salariés.
⚠️ #COVID19france De nombreuses #associations employeuses me demandent si les aides et appuis exceptionnels de l’État mis en place pour les entreprises leur sont ouverts. La réponse est évidemment OUI. Toutes les infos ici : https://t.co/mDNmm9EzLX Merci de partager.
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 17, 2020
Les services de l'Etat s'adaptent aussi rapidement que possible à l'évolution de la situation et des mesures immédiates de soutien (remises d'impôts, délais de paiement, rééchelonnement, chômage partiel, etc.) sont mises en place à destination des acteurs économiques. Un numéro et un mail sont à leur disposition pour informations par région.
En Bretagne : bretag.continuite-eco[@]direccte.gouv.fr ou 02 99 12 21 44.
Concernenant spécifiquement l'indéminisation du chômage partiel, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a déclaré que "les entreprises ont 30 jours pour faire leur déclaration avec effet rétroactif. Le chômage partiel ne nécessite pas de démarches des salariés. C'est l'entreprise qui est en charge du signalement au ministère du Travail". Par ailleurs, elle a précisé que les salariés toucheraient 84 % de leur salaire net, 100 % pour les employés au SMIC.
Adresse aux Français. https://t.co/V0kwXbU79J
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 16, 2020